Point lecture et analyse : Le Monde de Narnia : religion et conservatisme

Avant propos : cet article contient quelques spoilers. 
L'objectif de cet article n'est pas de fournir une analyse complète et rigoureuse de l'oeuvre de C.S Lewis. Je n'ai pas fait d'études de littérature et mes compétences dans ce domaine s'arrêtent au Bac de français. La réflexion que je propose ici n'engage que moi, demeure assez spontanée, bien que se basant quand même sur quelques recherches préalables. 

Introduction  
Ça y est, j’ai enfin terminé cette saga ! Honnêtement, j’ai cru que je n’y arriverais jamais. C’était l’un de mes objectifs du Cold Winter Challenge. Pour être tout à fait franche, je n’ai pas lu l’intégralité de cette saga pendant ce challenge. J’avais débuté ma lecture, il y a deux ans, avec le premier tome qui traite de la création du monde de Narnia : Le Neveu du Magicien (j’ai lu les livres dans l’ordre chronologique, pas dans l’ordre d’écriture). J’avais emprunté ce tome à la bibliothèque, et c’était assez incroyable, parce que c’était une vieille édition en grand format de la taille d’une bande dessinée. Je trouvais cette édition particulièrement belle. 
Ayant apprécié ma lecture, je me suis mise dans la tête d’acheter la saga dans son intégrale. Je me suis aussi mise dans la tête que je voulais ces grands formats que je trouvais très beaux. Le problème, c’est qu’ils ne sont plus édités et les seuls que j’avais trouvés d’occasion étaient vendus beaucoup trop chers…
Donc j’ai simplement acheté d’occasion, l’avant-dernière édition des petits formats que vous voyez sur la photo illustratrice de cet article. Je ne souhaitais pas avoir le gros livre intégral que l’on connaît tous avec l’image du lion. Je trouvais que les tomes séparés étaient plus jolis et plus pratiques à lire, pour ne pas tout faire d’un coup.
J’ai donc lu avant le challenge : les trois premiers tomes. Il m’en restait donc cinq, ce qui fait quand même beaucoup (bien qu’ils ne fassent que 200 pages chacun environ).
Assez écrit pour cette introduction, je vous présente donc cette saga que tout le monde connaît, et vous livre mon avis ainsi qu’une courte analyse sur certains éléments.

Auteur : Clive Staples Lewis
Traduction : Anne-Marie Dalmais
Illustrateur : Pauline Baynes
Date de parution : 1950-1956
Edition : Gallimard

Quelques mots sur cette saga pour les non-connaisseurs : nous suivons plusieurs enfants au fil des tomes. Ils vont vivre des aventures dans une sorte de monde magique parallèle au notre qui s'appelle : Narnia. Les premiers enfants à découvrir ce monde sont Polly et Dygori (devenus adultes dans le tome 2, ce sont eux qui accueillent les enfants Pevensie pendant la Seconde Guerre Mondiale), puis les quatre enfants Pevensie : Susan, Lucy, Edmud et Peter ; et enfin : Eustache (cousin des Pevensie) et Jill (une camarade de classe d'Eustache.)
A Narnia, Aslan est un grand Lion qui incarne une sorte de Dieu. C'est un univers où les animaux parlent et où l'on peut retrouver toutes sortes de créatures magiques. Le temps à Narnia s'écoule d'une manière différente du notre. Ainsi il peut se passer 200 ans à Narnia et seulement un an chez nous. 

Cette œuvre étant catégorisée comme un classique de la littérature anglo-saxonne pour la jeunesse, je me suis dit qu’il était important de faire une mise en contexte et de parler des controverses qui ont circulé sur cette saga. 



J'ai rendu la suite de l'article disponible en version audio (comme je l'avais déjà fait avec mon article sur la série Reign) :





❆ Lewis et les controverses sur son oeuvre  

C.S Lewis (29/11/1898 – 22/11/1963) était un écrivain britannique. C’était un ami très proche de J.R.R Tolkien (Le Seigneur des Anneaux) et il enseignait, comme lui, la littérature à l’université d’Oxford. L’élément le plus important à noter, et qui a eu un impact sur la rédaction du Monde de Narnia, c’est que C.S. Lewis était un chrétien pratiquant. Sa foi a eu par incidence, une influence sur la rédaction de cette œuvre jeunesse qui lui fut reprochée, notamment par un autre auteur très connu : Philip Pullman (A la croisée des Mondes).
D’après ce que j’ai cru comprendre, Pullman aurait reproché à Lewis de faire l’apologie de la religion dans son œuvre et de faire passer le message que la mort était préférable à la vie (chose que j’ai également ressentie, mais nous y reviendrons plus tard). 

Autre que cette dimension religieuse, nous retrouvons dans les critiques faites à cette œuvre : du sexisme (je suis assez d’accord), ainsi que du racisme (sans doute, mais je n’ai pas fait attention. Je ne suis pas concernée du coup, j'admets être biaisée). 


❆ Mon avis sur ces controverses 

Apologie de la religion ?
Le parallèle entre la religion et Narnia est certaine. Aslan incarne Dieu, il a son propre pays qui représente le paradis, et il y a dans la saga, plusieurs références implicites à la bible (je vais en évoquer quelques unes plus tard). Cependant, je ne suis pas persuadée que Lewis avait l’intention de convertir ses lecteurs. Je pense plutôt que sa foi faisant partie intégrante de sa vie, il n’a pu s’en dissocier pour écrire cette saga. Par exemple, moi qui suis féministe, bien évidemment que si je suis amenée à rédiger un livre, on ressentira mon engagement à l’intérieur. Les livres que les auteurs écrivent, sont le reflet de ce qu’ils sont (du moins, j’en suis intimement convaincue). Un(e) féministe n’écrira jamais un ouvrage sexisme. Un conservateur, n’écrira jamais un ouvrage avec un engagement féministe et ce, que ça soit implicite ou non. De même qu’un croyant qui rédige une histoire fantastique sera fortement inspiré de la religion en laquelle il croit. Quoi qu’il en soit, cela ne m’a pas choqué plus que ça. 

Racisme et sexisme ?
Pour ce qui concerne les notions de sexisme et de racisme qui transparaissent dans le livre, disons que j’ai gardé une certaine tolérance pour l’unique raison que l’ouvrage date des années 50. En effet, je sais très bien que les mentalités n’étaient pas les mêmes, que les outils pour se familiariser avec ces causes sociales, avoir les déclics nécessaires, n'étaient pas aussi accessibles que maintenant (grâce à internet). En revanche, je n’aurais eu aucune tolérance si l’ouvrage était sorti aujourd’hui. Je pense d’ailleurs qu’il aurait fait polémique pour ça. 
Cependant, même si je garde une certaine tolérance, je pense qu'il est nécessaire que je m'attarde sur ça et que j'en parle. 

Concernant le racisme, je ne l’ai pas repéré (ou du moins, j’ai oublié, je pense que c'était surtout dans le tome 3 qu'il y en avait), étant blanche et donc privilégiée dans le pays occidental où je vis, je ne connais pas cette discrimination. De ce fait, malgré mes prises de conscience sur ça, j’admets que je ne suis pas douée pour le repérer. 

Pour le sexisme, c’est une autre histoire. Je ne vais pas entrer dans une analyse précise, car l’objet de cet article n’est pas de faire une thèse sur la représentation du féminin dans Narnia (pourtant ça serait extrêmement intéressant), mais il est vrai que j’ai ressenti ça. Pour vous donner un exemple (parmi une multitude), dans le tome 6, le personnage d’Eustache dit à Jill : « c’est une chose étonnante avec les filles : elles ne savent jamais où sont les points cardinaux ». Cet exemple est assez « gentilet » mais il véhicule quand même un stéréotype de genre : les filles et les femmes n'ont aucun sens de l'orientation. 
A un autre moment aussi et c’est Jill qui le dit : « dans le pays d’où je viens on ne pense guère du bien des hommes qui se laissent complètement dominer par leur femme ». Pour moi cette phrase sous-entend quand même que la domination masculine serait plutôt de rigueur...

C’est le tome 6 dont je me rappelle le plus pour illustrer le sexisme. Le personnage malveillant de l’histoire est une femme séductrice et belle. Une femme manipulatrice qui se transforme en serpent. Ce qui me trouble dans ce personnage malfaisant, c’est que c’est une femme belle et terriblement séduisante. Je ne peux pas m’empêcher de penser, que l’auteur voyait dans les femmes séduisantes et indépendantes : une menace. Pour moi, cette « méchante sorcière » du tome 6 entretient le mythe que les femmes sont des manipulatrices, qu’elles sont des êtres vils, et qu’il ne faut pas se fier à leur beauté. Et s’il n’y avait qu’elle... Les seuls personnages féminins obtenant une image positive sont les deux enfants : Jill et Lucy, qui ne sont encore qu’enfants et donc pas des femmes avec un pouvoir de séduction.
A ce propos, quand l’une des enfants : Susan, commence à devenir une femme, à s’intéresser aux rouges à lèvres et aux garçons, elle est considérée comme étant superficielle et frivole. Par la même occasion, elle est la seule des enfants de toute la saga à être « bannie » de Narnia. Compte tenu de la dimension religieuse que possède le Monde de Narnia, je l’interprète comme un bannissement de la religion et de la foi. En d’autres mots : les femmes qui s’intéressent au pouvoir séducteur et à la sexualité ne sont pas vraiment dignes du royaume de Dieu. 
Ceci étant, concernant Susan, je ne nie pas l’autre explication possible : elle ne croit plus en Narnia parce qu’elle est devenue trop « adulte » (indépendamment du fait qu’elle soit une femme). Dans ce contexte, elle symboliserait plutôt les gens qui en grandissant, perdent la magie de leur imagination et surtout : leur foi. Cependant, je trouve quand même bizarre que ça soit l'excuse des rouges à lèvres et des invitations galantes qui soit utilisée...

Pour en rajouter une couche, je m'interroge sur le fait que les créatures maléfiques de Narnia qui sèment la terreur soit des femmes… Nous avons la sorcière blanche et celle du tome 6 (d'ailleurs, je ne sais même pas si elles ont un nom). Pour les autres ennemis des autres tomes, il s’agit plutôt d’un peuple opposé, pas d’un individu bien précis. En tout cas, aucun d’entre eux n’est un sorcier malveillant qui manipule les esprits par la force de sa beauté. Coïncidence or not coïncidence ? A vous d’en juger.

J’en ai fini avec la partie sexisme. Je vais achever cette partie analyse et contextuelle, avec la critique des idées progressistes que fait Lewis qui m’a fait froncer du nez.

Conservatisme apparent : critique des idées progressistes ?
Cette critique arrive avec le personnage d’Eustache, dans le tome 5. Ses parents sont décrits avec ironie comme étant des gens « très évolués. Végétariens, non-fumeurs et ne buvant pas d’alcool, ils portaient des sous-vêtements d’un genre particulier. Chez eux, il y avait très peu de meubles, très peu de couvertures sur les lits, et les fenêtres restaient ouvertes en permanence ». Bon je pense que c’est assez clair ? Vous la voyez la critique du minimalisme, du végétarisme et des idées progressistes d’une manière générale ? Je pense que oui.
Cette critique continue dans le tome 6, avec l’école dans laquelle se trouvent Eustache et Jill où l’auteur parle des gens chargés de l’éducation ainsi : « Ces gens-là s’étaient mis en tête qu’on devrait laisser les enfants faire ce qu’il leur plaisait » (critique et incompréhension de l’éducation bienveillante et positive). Lorsqu’il parle des enfants qui brutalisent les autres, il écrit avec ironie : « Les coupables n’étaient ni renvoyés ni punis. Le proviseur disait que c’étaient des cas psychologiques intéressants » ou encore : « du temps où j’étais moi-même à l’école, (c’est Lewis qui parle) on aurait dit « je jure sur la Bible ». Mais, à l’établissement expérimental, les bibles, on était pas vraiment pour. » (critique de l’enseignement laïque).

Bref, bien évidemment je n’étais pas en accord avec ce ton ironique et je pense que Lewis avait une vision floue et erronée des idées progressistes. Que ces dernières concernent l’éducation ou un mode de vie plus général. 



❆ Mon avis général sur la saga 

Points positifs :
Hormis toutes ces critiques que l’on peut faire sur le sexisme de cette œuvre ainsi que son côté conservateur chrétien, je dois avouer que j’aime quand même cette saga.
Ce livre est paru dans les années 50, et je pense qu’il est important de lire ces livres en gardant en tête le contexte dans lequel ils ont été écrits. Ça n'excuse en rien, mais disons que garder en tête le contexte permet d'avoir un certain recul. Et d’une manière générale, je pense que ça vaut surtout lorsqu’on lit des classiques anciens. Pour les ouvrages contemporains, techniquement, nous sommes en plein dedans, donc le contexte nous le connaissons déjà.

Ce que j’aime dans cette saga, c’est son ambiance générale. J’ai découvert le Monde de Narnia avec le film sorti en 2005. J’avais 9 ans, et cette histoire s’est clairement inscrite dans des éléments positifs que j’associe à mon enfance.
J’ai retrouvé cette ambiance magique avec les livres. Cette magie, et son parallèle religieux qui y est fait, ne me dérange pas. Au contraire, je l’ai trouvé beau. Je ne suis pas catholique pratiquante. J’ai ma propre conception de la spiritualité et je n’adhère pas aux dogmes et aux règles de la religion qui occultent la liberté. Cependant, les valeurs religieuses dans Narnia restent, pour une majorité, assez positives (notamment l’importance du pardon). Aussi, même si je ne pratique pas ma religion de baptême, je m’y intéresse quand même d’un point de vue culturel et historique. Cela fait que je peux apprécier ses références à la Bible que je trouve astucieuses. Par exemple, le tome 1 est très ressemblant avec le texte de la Genèse; ou le moment où Aslan se sacrifie pour racheter la faute d’Edmund, tel le christ qui se sacrifie pour racheter la faute des hommes. Je ne glorifie pas la notion de sacrifice, mais je dois quand même reconnaître que lorsque qu’Aslan prend la place d’Edmund sur la table de pierre, j’ai trouvé ça émouvant.

Ce sont des récits d’aventures qui restent tout à fait sympathiques pour un lectorat jeunesse, voir plus âgé (pour ceux qui ont envie de sentir nostalgique de l’enfance).
Également, je doute fort que de jeunes lecteurs non-croyants puissent reconnaître les significations bibliques dans Le Monde de Narnia. En ce sens, je ne pense pas que l’œuvre soit problématique ou dogmatique. La seule chose à la rigueur qui me ferait tiquer, c’est la critique des idées progressistes qui est clairement explicite, ainsi que les stéréotypes qui sont véhiculés sur les filles et les garçons. Je pense que si mes enfants plus tard (si j’ai des enfants) tombent sur ces livres, je prendrais soin de leur expliquer certaines choses. 

Points négatifs :
Après ces points positifs, je vais quand même m’attarder maintenant sur certaines critiques.
Pour moi, la qualité des tomes est inégale. J’ai particulièrement apprécié le tome 1 : Le Neveu du Magicien ainsi que le tome 6 : le Fauteuil d’argent. J’ai beaucoup aimé l’aventure de ces tomes, et je trouvais que le rythme était meilleur que pour les autres. Pour le tome 1, particulièrement, j’avais été fascinée par le parallèle qui avait été fait avec la Bible pour la création du Monde (La Genèse). C’est à ce moment-là que j’ai vraiment mesuré l’influence religieuse qu’il y avait dans Narnia. Chose que je n’avais jamais soupçonnée à 9 ans, en regardant le premier film adapté au cinéma.
Pour les autres tomes, j’ai eu parfois plus de mal. Je trouvais que ça manquait parfois de clarté, que l’auteur allait trop vite ou pas assez. Il y avait aussi des phrases trop longues

Au début, j’ai eu du mal à m’adapter au narrateur omniscient qui est utilisé pour la rédaction. Ce n’est pas quelque chose que l’on utilise beaucoup aujourd’hui dans les romans actuels, où le point de vue du narrateur est très souvent interne. Ce côté omniscient n’étant pas habituel pour moi, je trouvais que ça faisait bizarre, que ça empêchait une immersion totale dans le récit. J’avais cette impression qu’un homme barbu (ne me demandez pas pourquoi je l’imaginais comme ça) me racontait une histoire. Je n’avais pas l’impression de vivre l’histoire. Je pense que ce choix rédactionnel était volontaire, mais personnellement, il m’a gêné. 
Aussi, Lewis avait la fâcheuse tendance à incorporer sa parole personnelle dans le récit (comme ce qu’il dit à un moment sur la Bible à l’école que j'ai cité précédemment, ou quand il va exprimer que lui non plus il ne sait pas quelque chose sur un fait...). Je trouvais que ce genre d’interventions rendaient le récit un peu lourd. Après, je suppose que ça devait être un truc courant pour l’époque (mon Bac de Français commence à dater…).

Enfin, je terminerai cet avis avec l’apologie de la mort qui commence à transparaître au moment du tome 5 : Le passeur d’aurore. N’étant pas pratiquante, je ne considère pas le paradis existe, et honnêtement, je ne suis pas du tout pressée de mourir… Et il est vrai que cette idée que la mort serait meilleure que la vie, me fait grandement douter. Du coup, j’ai un peu froncé du nez (encore) quand j’ai vu que la mort était glorifiée, et que tout le monde se retrouvait joyeusement au pays d’Aslan. Je ne vois pas du tout les choses comme ça, et de ce fait, je ressentais une sorte de tristesse sous-jacente à ce que je lisais. Ce message peut être positif, parce qu’il enlève un peu la peur de mourir inhérente à beaucoup d'humains. C’est un message qui rassure… quand on y croit. Malheureusement, ce n’est pas mon cas.


❆ Conclusion 
Le Monde de Narnia demeure une bonne lecture, pour son univers, et pour ces souvenirs d’enfance qu’elle ravive chez moi. Cependant, je ne peux ignorer les controverses qui ont tourné autour de cette saga ; et je pense qu’il est important de la lire en gardant connaissance du contexte dans laquelle elle a été écrite. Les traces de sexisme, de racisme et d’apologie de la mort que l’on retrouve entre les lignes de ces livres ne sont pour moi, pas des choses positives. Et je pense que si ces livres sont mis entre les mains des enfants, il est selon moi nécessaire, qu’un adulte encadre cette lecture pour servir de support de "débriefing" post ou pré lecture.  

Ma note sur livraddict : 14/20

Note : si vous vous intéressez à ce sujet, qui concerne les œuvres anciennes véhiculant des messages problématiques, et de la réflexion que l'on peut avoir sur ça (faut-il pardonner à cause du contexte ?) je vous invite à aller visionner la vidéo d'Antitésie (lien ici) elle a un point de vue un peu plus tranché que moi, et je trouve sa réflexion très intéressante. 
Lisa

Mes références pour rédiger cet article :
Bon, on va pas se mentir ce ne sont pas des sources hyper fiables, mais honnêtement mes articles ne sont pas des exposés non plus (si un peu ?) et je n’ai pas souhaité m’imposer une contrainte scolaire. Donc si vous êtes septiques, allez faire vos propres recherches. 






 










Commentaires

Articles les plus consultés