Voyager en Ecosse : Mon journal de Bord partie 1

Je vous en parle enfin ! Il y a quelques jours, je suis partie en Ecosse avec Thibaut. Un pays que je désirais voir depuis des années. Les légendes, son histoire, ses paysages... Tout m'attirait. Me rendre là-bas fut magique. Au moment de repartir j'étais certaine d'une chose : je reviendrai. 

Dans les lignes qui suivent, je vais vous livrer des bouts de notre voyage, ainsi que des extraits de mon vrai journal que j'ai tenu là-bas. J'espère que ça va vous plaire et je vous souhaite une bonne lecture. 

Journal de bord : jour 1

05/08/2019

Nous avons pris l'avion ce soir à Paris à 21h. J'étais assez anxieuse. C'était la première fois pour moi. Thibaut lui, ne l'avait pas pris depuis ses 8 ans. Il n'était pas inquiet, Thibaut ne semble jamais inquiet. Moi, je le suis tout le temps. Bien évidemment, je n'avais en tête que des histoires de crashs. J'étais tiraillée entre cette inquiétude, et mon excitation pour partir. Mon premier vrai voyage. Sans "adultes". C'était moi l'adulte maintenant. 

Notre avion n'était pas très grand. L'homme à côté de moi, s'est endormi avant même le décollage. Il ronflait. Devant nous, il y avait un couple avec un bébé. Il a beaucoup pleuré. Je compatissais. La sensation dans les oreilles au moment du décollage et de l'atterrissage n'était pas agréable, et cet enfant se foutait bien des "jolis nuages". Malgré le paysage à couper le souffle avec le couché du soleil, j'étais au plus mal. Le pire, c'est le bruit. Je ne pensais pas qu'un avion faisait autant de bruit. J'étais persuadée qu'il allait exploser d'un moment à l'autre. Cependant, je ne voyais pas les gens s'affoler alors j'en ai déduis que ça devait être normal. Bon, j'ai quand même eu envie de vomir et je crois que j'ai fait une attaque de panique (j'avais des fourmis dans les jambes et je serrais la main de Thibaut comme une femme en train d'accoucher). Quand nous avons enfin atterri, j'ai remercié le ciel d'être encore en vie, et j'en suis venue à la conclusion que j'allais devoir m'assommer d'anxiolytiques quand il nous prendra l'envie de partir au Japon.

L'aéroport d'Edimbourg était désert (il était 22h). Il a fallu se rappeler de parler anglais. Nous avons bugué au premier contrôle quand on nous a demandé nos papiers d'identités. J'avais l'impression d'être Florence Foresti dans Hollywoo (Finger. Finger ? In the nose ? Ahahaha. Les vrais savent.) ou Le gendarme à New York au choix (My flowers are beautiful. Yes of course).

Nos premiers pas en Ecosse furent un "fail". Nous avons bien pris le bon bus pour rejoindre notre train jusqu'à Linlithgow, mais nous avons loupé notre arrêt (maudit "Edinburgh Park"). En fait, Thibaut comme moi, étions certains de ne pas l'avoir entendu. C'est comme s'il avait soudainement disparu de l'écran. Ça et l'accent du conducteur qui m'a fait regretté de ne pas avoir regardé Outlander en VO, nous voilà tous les deux perdus dans la partie industrielle de la ville. Au final, comme nous étions trop loin de la gare pour avoir notre train à temps, même en reprenant le bus dans l'autre sens, nous avons pris un Uber. Malgré Trump, le cancer, et le réchauffement climatique, je me suis fait la réflexion qu'être en 2019 avait quand même du bon.

Au final, nous sommes arrivés à notre airbnb à 23h. Heureusement que la dame était sympa sur les horaires.

La maison est chouette, style un peu ancien mais chaleureux, des rebords internes aux fenêtres comme dans les films, et une absence totale de volets. Je crois que c'est un truc anglosaxon.

Dans ce nouvel environnement, j'ai du mal à m'endormir, c'est pour ça que j'en profite pour écrire. 

Je sens que la nuit sera courte.

Mon Dieu ça y est, je réalise : JE SUIS EN ECOSSE !!!

                                              

Journal de bord : jour 2
06/08/2019

Nous avons oubliés nos brosses à dents. On fonctionne au chewing-gum depuis presque 24h. On en a acheté à Linlithgow ce matin, la ville où se trouve notre airbnb. 
Après avoir fait quelques courses, nous sommes partis voir le Linlithgow Palace. L'image extérieure du château a servi pour le tournage d'Outlander dans la saison 1. Il s'agit d'une prison où Jamie se fait enfermer à un moment. 

Il a beaucoup plu au moment où nous sommes arrivés. En nous réfugiant sous un abris dans l'entrée, nous avons entendu des français râler. Je sais que c'est un stéréotype, mais bizarrement, ça ne m'a pas étonnée. L'averse n'a pas durée. Nous avons pu visiter le château en ruine sous quelques rayons de soleil. 
Ensuite, nous avons pris le train pour Edimbourg. Là-bas, nous avons beaucoup marché pour visiter la ville. Il y avait énormément de monde. Nous ne le savions pas, mais nous sommes tombés en plein dans la période des festivals. Ça signifie que des gens cherchent à donner des flyers pour des spectacles tous les 2 centimètres (c'est à peine une exagération) et que la vue autour du château d'Edimbourg est gâchée par de géants gradins.

Pour fuir une averse nous nous sommes réfugiés dans un café pour boire un chocolat chaud, on cherchait quelque chose d’écossais, mais au final on s'est retrouvés dans l'endroit le moins écossais de la ville. C'était un café Italien. J'y ai mangé un muffin trop pâteux et Thibaut une "apple pie" pas assez cuite. En sortant on s'est rendu compte que ce qu'on cherchait se trouvait juste en face... Globalement, on est des touristes pas trop doués. 

Journal de bord : jour 3
07/08/2019

Cette nuit j'ai rêvé de Spiderman, et il était sexy. Je crois que Tom Holland vient de remplacer Logan Lerman dans mes fantasmes d'acteurs.
Bref. 
Nous sommes de retour à Edimbourg. Nous avons essayé de prendre le train plus tôt ce matin, mais ça n'a pas servi à grand chose. Quand nous avons voulu visiter le château d'Edimbourg, il y avait quand même énormément de monde. En vérité, je ne suis pas certaine que cette visite vaille la peine. Peu de choses dans le château se visitent et le nombre impressionnant de touristes gâche un peu. Avec mon tempérament introverti, la foule m'épuise. Pour voir la couronne et le sceptre de la reine nous avons fait une queue de plus d'une heure. En revanche, il est vrai que la vue tout en haut du château est belle. 

Après ça, on avait extrêmement faim, alors on a mangé dans un restaurant le traditionnel "fish and chips". Du poisson pané avec des frites donc. J'ai mangé trop vite. J'avais l'impression de peser 500 kilos après ça. Manger healthy en Ecosse : not possibeule. 

Ensuite, ça s'est gâté. On voulait visiter les souterrains de la ville, mais en s'y rendant, un orage a éclaté. J'ai la phobie des orages. Un éclair a zébré le ciel juste à côté de nous (Thibaut dirait que non, mais si si). Je me suis mise à hurler  en me recroquevillant comme un animal (oui oui). J'ai supplié mon cher et tendre de m'écouter pour qu'on se mette à l'abri. On Je s'est me suis rué(e) dans une Eglise qui était à côté. C'était marrant, tout le monde dans la rue faisait pareil. Mais j'étais plus angoissée qu'eux. J'aurais poussé même les enfants si j'avais pu (il n'y avait pas d'enfants à côté de moi, juste des touristes asiatiques).
Une fois à l'intérieur, c'est à cet instant que Thibaut m'a dit : "Tu sais que les Eglises sont paratonnerres ?". Seigneur.
Quelques heures plus tard :
Finalement nous n'avons pas pu visiter les souterrains, la visite se faisait en nombre restreint, et il aurait fallu attendre 20h pour la prochaine et réserver des places à l'avance.
Nous avons fini la journée à manger des trucs sucrés, et nous sommes rentrés. J'étais trempée jusqu'au os malgré mes six épaisseurs de vêtements et mon k-way. J'avais tellement froid ! En plus on a pas pu prendre le train tout de suite. Nos tickets standards ne passaient pas parce qu'on était en heure de pointe. On a mis du temps à comprendre. J'ai trouvé ça bizarre. Thibaut lui a dit : "ah d'accord, donc on a des tickets de pauvres en fait". Ça m'a fait rire.
Ce soir, j'écris dans notre salon privé, face à la fenêtre en rond. Il fait beau, le ciel porte de jolies couleurs après l'averse qu'on a eu. Je ne sais pas encore ce qu'on va faire demain.

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Lisa-Lou

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